Un prologue qui débute avec des images laissant penser à un roman classique nous amène à rêver de cette Chine de la dynastie Song (960-1279). Période qui a vu naître Yue Fei (1103-1142) fondateur du style de lance à crochet également appelé « bâton de l’interne » toujours pratiqué et entretenu au sein de l’école San Yiquan. Et pourtant ce roman policier assez prometteur pour tout amateur de la Chine classique laisse place après le prologue à un style policier contemporain assez sympathique oubliant les Song et les images symboliques. Les huit dragons de jade rappellent un peu l’histoire des sept boules de cristal du dessin animé « Dragon Ball » où un vœu peut être exaucé quand celles-ci sont réunies.
Pierre Lin aliasDidier Pierlin, journaliste, découvrira t’il le mystère des huit dragons de jade ? Tante Zhu, Monsieur Lin et ses fils, les envoyés de la Triade, les petits voyous locaux, auront-ils raison des prétentions de Pierlin s’entêtant à vouloir trouver la vérité ? De laquelle Colette ou Kouei Houa tombera t’il le plus amoureux ?

Le vent chaud et sec, les déserts de Mongolie, les terrasses du fleuve Jaune le Huang He, les nuages de poussières, les chariots et les chevaux, les cavaliers, les bannières représentant les animaux symboliques, les lances et les casques. Telles sont les images proposées à l’ouverture du roman, invitation à l’aventure et au voyage qui nous enverra dans le Paris de la circulation automobile et des stations de métro.

Un roman à la portée de tous.

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