Xingyiquan

Art chevaleresque, "trésor immatériel et spirituel de la Chine et patrimoine historique et culturel" le Xingyiquan de forme naturelle se pratique depuis plusieurs dizaines d’années hors des frontières de la Chine.
Wang Zemin, arrivé en France en 1949 porteur et enseignant de cet art et de son école du Lianhuanquan, lègue en 1979 son savoir et ses pratiques à Georges Charles aujourd’hui chef de file de l’école San Yiquan. Plus de 65 ans plus tard le Xingyiquan est toujours pratiqué avec plusieurs dizaines d’enseignants formés à ce style. Certains d’ailleurs poussés par le goût du voyage vont régulièrement dans la province chinoise du Hebei retrouver des "cousins" chinois pratiquants de Xinyiquan.

Il s’agit d’unir le corps et l’intention dans l’action du poing.

Utiliser son corps sans intention donne un mouvement vide de sens et de contenu. L’énergie se rend où l’intention la guide. Inversement une intention sans outils pour être véhiculée ne peut pas se matérialiser et reste à l’état de pensée, d’idée. Le corps est l’outil d’émancipation des intentions.
Prendre conscience que la paume, le tranchant, la pique des doigts, la griffe et le poing ont les vertus de résider et de partir du centre, d’aller vers l’extérieur, vers le bas, vers l’intérieur et de monter représente déjà une structure de pratique.
Les Cinq Éléments sont la base du système enseigné dans l’école San Yiquan. Terre Métal Eau Bois Feu sont dans un premier temps dissociés, puis associés, liés, unis puis fusionnés pour arriver à un mouvement unique où l’énergie circule.

Les mouvements proposés permettent de renforcer énergétiquement le corps et de le protéger en cas de besoin.