Le prologue du roman ou l’émergence du maximum du Yang

, par  Emmanuel

Le prologue du roman pose le contexte politique durant lequel règne l’empereur Ren Zhong (1022-1063). Prospérité puis décadence s’engendreront dans l’empire du centre durant cette période.
Trois cycles de neuf années symboliques chacun où les Cinq céréales donnent à profusion laissant à penser que le peuple va pour le mieux. Généralement une population n’éprouvant pas la faim ressent moins le sentiment de révolte face au pouvoir central.
Et puis, les cycles arrivés à leur apogée, une inversion s’opère, la peste arrive et enserre par un voile sombre l’empire des Song. Malgré la présence de ses deux conseillers mystiques et célestes en les personnes de Bao Zheng (le juge Bao) l’astre de paix et Di Qing l’astre de guerre, la peste et les maladies s’installent et l’empire est soumis à mille maux.
Comme tout bon prologue des romans classiques chinois, des éléments symboliques, parfois même surnaturels, apparaissent ; c’est une sorte de marque de fabrique. Dès le premier chapitre on est happé par ce registre mêlant histoires, contes et mythes.

Trois cycles de neuf années, qui dans la réalité n’ont pas réellement duré autant, fait un total de 27 années. Additionnons 2+7 nous arrivons à 9, comme les 72 chapitres de l’histoire, ou encore le nombre de chevaliers brigands 108, 9 le nombre du maximum du Yang. L’apogée du Yang et après... continuité, inversion, changement, mutation, libre à chacun d’entrevoir ce qui peut suivre, en tout cas l’empire et son souverain sont embourbés dans ce marasme et se doivent de trouver une ou des solutions.

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