Résumé du chapitre 9 

Xue Ba et Dong Chao les deux gendarmes chargés d’escorter Lin Chong à la prison de Cang Zhou s’apprêtent à en finir avec leur prisonnier. C’est alors que sur leurs traces depuis un certain temps Lu Zhi Shen alias le bonze tatoué intervient et sauve ainsi son ami juré.
Lin Chong, délivré de ces gardiens indélicats, en homme de principes décide malgré tout de continuer sa route vers Cang Zhou pour effectuer sa peine... Lu Zhi Chen chemine donc avec Lin Chong et ses deux gardiens encore vivants. Ils doivent leur salut à leur prisonnier. Si Lin Chong n’était intervenu en leur faveur Lu Zhi Chen les aurait certainement tué. Mais pour Lin Chong seul le Grand Maréchal Gao commanditaire des deux gendarmes est le responsable de son sort.
À proximité de Cang Zhou, Lu Zhi Chen quitte son frère juré hors de danger le laissant avec les deux sbires de Gao. Terrifiés par le moine, ils n’imaginent plus du tout se débarrasser de leur prisonnier.
Sur la route, les trois hommes font une halte dans un cabaret, Lin Chong apprend ainsi que la demeure de Chai Jin, un grand officier connu jusqu’à la capitale orientale n’est pas très loin. Ils décident de s’y rendre et d’y demander le gîte.
Arrivé chez le Petit Ouragan, surnom donné à Chai Jin, un banquet est donné en l’honneur de Lin Chong. Chai Jin, Lin Chong, Xue Ba et Dong Chao sont rejoints par le maître d’armes du domaine, l’instructeur Hong. Celui-ci manque de politesse et de courtoisie envers Lin Chong. Chai Jin n’est pas très réjoui de cette situation. À sa demande un combat entre les deux maîtres d’armes est organisé rapidement. Lin Chong gagne la joute et Hong sa fierté mise à mal disparaît. Chai Jin informe son nouvel ami qu’il connaît des personnes importantes à Cang Zhou : le Grand Préfet, le gouverneur de la forteresse et le geôlier de la prison. Afin d’être reçu le mieux possible à la prison, Chai Jin lui remet des lettres d’introduction.
Les deux gendarmes quittent Lin Chong lors de leur arrivée à la prison de Cang Zhou. Les autres détenus le mettent au courant des pratiques de la prison, les cent coups de bâton d’accueil, la perversion du geôlier,… Lin Chong rencontre et donne les lettres de Chai Jin au geôlier et également une somme d’argent pour lui et le gouverneur afin d’éviter la bastonnade. Néanmoins Lin est prévenu, mieux vaut bien se tenir. Les prisonniers les moins coopérants sont envoyés dans les cellules souterraines. Et là il est dit que le prisonnier qui désire vivre, ne le peut pas, et que celui qui désire mourir ne peut exaucer son souhait non plus !
L’argent aide beaucoup, en effet en soudoyant encore une fois le geôlier il obtient comme travail la surveillance du hall du Roi Céleste où il doit balayer le sol et brûler de l’encens. Chai Jin lui envoie souvent des colis, que Lin Chong partage avec ses codétenus.

Commentaires 

Condamné à une peine à Cang Zhou mieux vaut avoir quelques réserves financières ou quelques bons amis fortunés ou connus à l’extérieur.
Voici un chapitre qui donne à réfléchir sur les méthodes d’incarcération dans les pays corrompus où les règles sont bafouées et où le droit a disparu depuis bien longtemps pour laisser place à autre chose…

Ce chapitre met en scène et permet de découvrir un personnage principal du roman :
Chai Jin, le Petit Ouragan, 10^ème dans la liste des 36 astres célestes.

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