Résumé du chapitre :

Song Jiang a le désir d’honorer les constellations célestes, ainsi que les divinités du Ciel et de la Terre. Il a également pour projet de faire amnistier la bande auprès des Instances Suprêmes de l’Empire dans le but de mettre ses capitaines au service du Fils du Ciel. Des prières seront données pour l’âme de Chao Gai afin que dans d’autres vies à venir les cent huit braves puissent à nouveau se retrouver.
Wu Yong demande à Gong Sun Sheng le Dragon entre les Nuages de diriger les cérémonies. Quarante huit autres maîtres taoïstes sont également conviés. Offrandes d’encens, sacrifices,...tous les capitaines participent à la fête.
Le dernier jour des cérémonies, pendant la nuit se manifeste un phénomène mystique, le Ciel s’ouvre, une boule de feu s’en détache et vient se loger sous-terre à côté de l’autel de prières érigé par les braves. Song Jiang donne l’ordre de déterrer la boule de feu. Les hommes découvrent une stèle de pierre avec des inscriptions. Sur la stèle, sont gravés les noms et surnoms des cent huit braves du repaire associés aux constellations représentant chacun. Les trente six astres célestes sont bien différenciés des soixante douze astres terrestres. Song Jiang appelle Xiao Rang le Calligraphe à Main Surnaturelle afin d’écrire les traductions données par le taoïste He.
L’organisation des Monts Liang prend sa forme définitive tant au niveau des lieux qu’au niveau des fonctions de chacun.
Lu Jun Yi pendant la nuit cauchemarde. Il rêve que deux cent seize exécuteurs se chargent de faire passer de vie à trépas les cent huit frères d’armes...

Commentaires :

L’ouverture de la porte du Ciel :

Song Jiang et les siens communiquent directement avec le Ciel. Ils attendent une réponse. Sans doute est-ce la manifestation de l’Empereur Céleste, le Ciel s’ouvre dans la direction du Nord-Ouest. Cette même direction précise Jacques Dars est associée au trigramme Qian lui-même associé à la porte du Ciel. Se dégage de la forme en œil dans le Ciel, une boule de feu qui vient s’échouer sous la terre. Le secret délivré par la ou les divinités du Ciel est donc enfoui dans le sol des Monts Liang. Song Jiang demande ainsi de creuser pour trouver à quelle profondeur s’est échouée la boule de feu. Ils trouvent ainsi une stèle de pierre avec dessus des inscriptions célestes. Les noms des chevaliers des Monts Liang apparaissent écrits des deux côtés...

La relation avec la pratique de Sanyi Quan :

La pratique des douze portes et des treize postures conduit naturellement à matérialiser par le mouvement du corps chacune des portes de la Terre, de l’Être Humain et du Ciel, à droite, à gauche, en double. L’obscurcissement de la lumière provient de l’ouverture de la Porte du Ciel. Si un rapport peut exister entre le dernier chapitre du roman et cette pratique, il faut peut-être le chercher en soi, où la boule de feu a pu se déposer, de quelle façon a pu se vivre le retour à l’unité... Voilà une ou des pistes de recherches à qui pratique Tao !
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