Chapitre 40 : L’union des braves à la rescousse de Song Jiang et Dai Zhong
Résumé du chapitre :
Wu Yong se rend compte qu’il a demandé à Jin Da Jian l’Artisan aux Bras de Jade de copier le prénom d’enfance de Cai Jing sur le sceau cachetant le courrier de réponse. Hors Cai Jing n’aurait jamais utilisé ce prénom pour une lettre officielle, de plus adressée à son fils. La vie de Dai Zhong porteur de la missive est menacée. Wu Yong soumet donc un plan d’action à Chao Gai qui de surcroît demande à tous les braves des Monts Liang de se préparer.
Dai Zhong pour sa part revient en temps et en heure à Jiang Zhou. Il remet la lettre à Cai le neuvième. Le préfet sur l’instant ne remarque rien, il récompense même le Messager Magique en le gratifiant d’une belle somme d’argent. Un peu plus tard le préfet Cai reçoit la visite de son ami Huang Wen Bing. Il donne la lettre à Huang afin qu’il la consulte, un passage concerne sa nomination à un haut poste. Huang comprend qu’il s’agit d’un faux et que Cai vient de se faire abuser . Il en fait part au préfet et propose d’interroger Dai Zhong pour connaître les détails qu’il a pu observer à la capitale. Si les réponses de Dai Zhong demeurent évasives il pourra ainsi être suspecté de trahison. En effet après avoir été auditionné par le préfet, ses réponses n’étant pas assez précises, il est arrêté et battu presque à mort. Il avoue donc la vérité sous le supplice. Jeté en prison une cangue au cou, il est prévu que Song Jiang et lui soient exécutés en place publique par décapitation cinq jours plus tard.
En place sur le lieu d’exécution, les deux hommes font face l’un au Nord et l’autre au Sud. Un groupe de charmeurs de serpent arrive à l’Est, ils bousculent la foule et les gardes pour se retrouver le plus près possible des deux condamnés. Presque au même moment trois autres groupes, l’un à l’Ouest composé de gaillards et maîtres d’armes, un autre au Sud composé de porteurs, et encore un autre au Nord composé de marchands arrivent sur les lieux et créent des bousculades parmi la foule et les gardes. Au son des gongs précédant l’exécution, Li Kui surgit, armé de ses deux haches, il pourfend les deux bourreaux. À ce moment les quatre groupes différents sèment encore plus de confusions et commencent à combattre avec hardiesse les gardes. Li Kui se révèle d’une fougue incroyable, il pourfend, pourfend et pourfend encore tout ce qui passe devant lui. Le sang lui dégouline de la tête au pied. En se frayant un chemin et en en prenant la tête il permet ainsi aux valeureux capitaines des Monts Liang de s’enfuir derrière lui avec les deux prisonniers sur leurs épaules. À la sortie de la ville arrivés devant le temple du Dragon Blanc, Li Kui brise avec ses doubles haches les imposants verrous, permettant ainsi à la troupe de trouver refuge. Song Jiang prend le temps à ce moment de présenter Li Kui à Chao Gai. Cernés dans le temple les troupes des Monts Liang voient par le fleuve leur seul échapatoire. C’est alors que sur l’eau Song Jiang aperçoit des embarcations, il reconnaît Yang Shun l’Anguille Blanche, accompagné des hommes des trois Potentats du circuit de Ji Zhou, ainsi que Xue Yong, Tong Wei, Tong Meng et Li Jun le Dragon Brasse Fleuve. Quelques dizaines d’hommes les accompagnent. Les hommes des trois Potentats et des Monts Liang profitent de l’occasion pour faire connaissance. Les nombreuses troupes de la sous-préfecture sortent de la ville pour attaquer le temple. Li Kui se précipite seul à l’extérieur pour affronter l’armée. Il est suivi par Chao Gai et tous les autres. Le mot d’ordre est donné, pas un soldats de Jiang Zhou ne doit survivre !
Li Kui un brave parmi les braves-Illustration de Patrice Vaidie
Commentaires :
La libération de Song Jiang, prétexte pour l’union des troupes et le combat vers la victoire :
Comment Song Jiang aurait-il pu laisser sa tête sur le martroi de la ville de Jiang Zhou ? Même avec la plus grande des applications, le préfet Cai et Huang Wen Bin ne verront pas rouler les têtes de leurs deux prisonniers.
Song Jiang a su bien s’entourer, Chao Gai et Wu Yong des Monts Liang, cela semble évident. Mais également avec les trois Potentats du circuit de Ji Zhou dont certains connaissent aisément les mouvements du fleuve. Li Jun et ses complices mais aussi et surtout Li Kui le Tourbillon Noir. Force de la nature, explosif et imprévisible, Song Jiang peut compter sur cet être à l’esprit simple mais courageux et fidèle.
La tête de Song Jiang reste bien accrochée, ses idéaux aussi, et la bande des Monts Liang continue à se renforcer de toutes parts. L’esprit de rébellion toujours présent continue d’avancer et de grandir parmi les preux des rivières et des lacs qui n’ont pas encore rejoint la cause des Monts Liang. L’empire tout entier est ébranlé. Les grands combats vont enfin pouvoir commencer.