Chapitre 21 : Song Jiang énervé décapite Po Xi

, par  Emmanuel

Résumé du chapitre 21 :

La mère de Yan Po Xi s’arrange pour intercepter Song Jiang et insiste plusieurs fois pour qu’il voit sa fille et passe la nuit avec elle. Empêtré dans cette situation délicate il finit par lui céder. Tang le Bouvillon ami de Song Jiang arrive sur ces entrefaits et lui trouve un échappatoire, mais la ruse ne fonctionne pas et la mère Yan le met dehors en l’injuriant.
Po Xi ne ressent plus rien pour Song Jiang et ne cherche en rien à lui montrer le moindre intérêt. Elle se couche sans ôter ses vêtements et rapidement fait semblant de dormir.
Au petit matin Song Jiang se lève, s’apprête et part de chez les deux femmes. Il passe chez Maître Wang, préparateur et vendeur de tisanes régénératrices. Un bouillon dégrisant de sa confection va permettre à Song Jiang d’éliminer l’alcool consommé la veille. Le vieux Wang offre souvent ainsi quelques mixtures à Song Jiang qui se sentant redevable se propose de lui payer son cercueil. À cette fin il cherche sa sacoche pour prendre l’unique lingot d’or provenant des Monts Liang. Song Jiang se rend compte qu’il l’a oublié chez Po Xi. Outre le lingot d’or, ce qui l’inquiète le plus est la lettre de Chao Gai à son égard le rendant complice des brigands. Il retourne donc au plus vite au domicile de Po Xi, il trouve son amante dans sa chambre à l’endroit où il l’avait laissé mais nulle trace de sa sacoche. Celle-ci commença donc à le faire chanter. Pour récupérer le contenu de son sac Song Jiang doit accepter les conditions de cette femme se révélant d’aucun scrupule. Il accepta donc deux des trois demandes exprimées à savoir la liberté de son amante associée à son consentement à se marier avec Zhang le troisième et l’ensemble des biens et objets de la demeure qu’elle occupe. Les cents lingots d’or mentionnés sur la lettre de Chao Gai furent l’objet de la troisième demande. Song Jiang ne les ayant pas accepté il ne peut les donner à Po Xi. Elle le menace donc de régler ce différend devant le tribunal. Song Jiang tenaillé entre la peur et la fureur réagit en entendant le mot de « tribunal ». De rage sur le lit en appui sur Po Xi, il la décapite.
En descendant les escaliers il croise la mère Yan mise en éveil par les cris de sa défunte fille. Song Jiang sans regrets lui avoue la vérité. La mère maquerelle pensant d’abord à ses intérêts matériels et souhaitant se mettre à l’abri financièrement trouve un arrangement avec Song Jiang. Ils doivent ensemble aller déclarer la mort de Po Xi à la sous-préfecture et récupérer un billet afin de commander un cercueil. Mais arrivé sur place la mère Yan sans doute prise de remords crie à l’assassin. Aucun des gardes et fonctionnaires de la sous-préfecture ne voulut saisir Song Jiang, respecté comme étant un homme de cœur. C’est alors que Tang le Bouvillon passant par là et ayant envie de prendre sa revanche sur la mère Yan lui asséna une claque monumentale qui l’assomma à moitié. Song Jiang profitant de cet intermède fila assez vite. Les gardes se saisirent de Tang qui fut précipité vers le tribunal.

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